Languages and Meaning of the City
Urban Aesthetics, Between Attractability and Repulsivity
Denis Bertrand”Hostile architecture”, “repellent furniture”, “unpleasant design”, “repulsive devices”, “defensive design”... These expressions, among others, designate less strategies of occupation of space by the urban collective than techniques of exclusion. And yet, as their oxymoronic character indicates, they manifest a paradoxical aesthetic dimension. Combining attractiveness and repulsivity, like the famous Camden bench1, these devices trace out in space the behaviours, draw places of the body and institute a “social space” from a modal space. The aim of this article is to discuss these topics: How are these modes of urban socialisation structured? How do the discourses of the objects promote the narrative of the city and stage its values? What passions, between source and target, do they project? The semiotic analysis of this apparently modest dimension of urbanity will seek to better understand the stakes of its metonymic power as an axiological focus and ideological driving force.
Esthétique Urbaine, Entre Attractivité Et Répulsivité
Denis Bertrand« Architecture hostile », « mobilier répulsif », « unpleasant design », « dispositifs repoussoirs », « design défensif » ... : ces expressions, parmi d’autres, désignent moins des stratégies d’occupation de l’espace par le collectif citadin que des techniques d’exclusion. Et néanmoins, comme leur caractère d’oxymore l’indique, elles manifestent une dimension esthétique paradoxale. Combinant attractivité et répulsivité, à l’image du célèbre banc de Camden , ces dispositifs tracent dans l’espace des conduites, dessinent des lieux du corps et instituent en creux un « espace social » à partir d’un espace modal. Comment se structurent ces modes de socialisation urbaine ? Comment les discours des objets promeuvent-ils le récit de la cité et mettent en scène ses valeurs ? Quelles passions, entre source et cible, projettent-ils ? L’analyse sémiotique de cette dimension apparemment modeste de l’urbanité cherchera à mieux comprendre les enjeux de sa puissance métonymique, comme foyer axiologique et moteur idéologique.