Languages and Meaning of the City
The “Garbage Can Effect” Between Ethics and Aesthetics of City Practices
Julien ThiburceIn the spirit of a multidisciplinary dialogue, it is appropriate to problematize the articulation of a diversity of approaches in humanities, in linguistic sciences and in semiotics for the characterization of social and cultural practices in urban settings. Through my doctoral research on urban dialogism, I have tested and evaluated the relevance of different research methods for the study of a semiotic appropriation of the city, from the analysis of already stated discourses that allows to track the institutional traces of appropriation to the constitution of audiovisual data of interactions in the course of guided urban walks organized by the Lyon History Museum (which allows to observe and characterize the complex relations between passed appropriations and future appropriations at stake in an in vivo appropriation). Through a living semiotics, an empirical study of semiotic life forms is deployed to bring out the tensions between a city conceived and elaborated in an urban project and a city lived, explored and (re) appropriated by its inhabitants. Based on the analysis of a “garbage can effect” operated with a video camera by a participant of those urban walks, this chapter aims to highlight the permeabilities between the ethical and aesthetic dimensions of urban practices, i.e. between the socio-political dimensions of the actions in public and the (de)stabilization of the meaning effects of the urban environment through a situated experience. One of the non-secondary issues of this study is also to question the links between the observed interactions and the conditions of deployment of the in situ enquiry.
L’« Effet Poubelle » Entre Éthique Et Esthétique Des Pratiques De La Ville
Julien ThiburceDans l’esprit d’un dialogue multidisciplinaire, il est opportun de problématiser l’articulation d’une diversité d’approches en sciences sociales, en sciences du langage et en sémiotique pour la caractérisation de pratiques sociales et culturelles en milieu urbain. Dans le cours de ma recherche doctorale sur le dialogisme urbain, j’ai notamment testé et évalué la pertinence de différentes méthodes de recherche pour l’étude d’une appropriation sémiotique de la ville, de l’analyse de discours déjà énoncés la constitution d’enregistrements audiovisuels d’interactions au cours de balades urbaines guidées programmées par le Musée d’Histoire de la Ville de Lyon (qui permet de caractériser les jeux complexes entre des appropriations passées et des appropriations futures en jeu dans une appropriation in vivo). Par la mise en œuvre d’une sémiotique vive, j’ai réalisé une étude empirique des formes de vie sémiotiques où faire émerger les tensions entre une ville conçue et élaborée dans un projet urbain et une ville vécue, explorée et (ré) appropriée par des habitants. À partir de l’analyse d’un « effet poubelle » réalisé avec une caméra par une participante aux balades urbaines, ce chapitre vise à mettre en visibilité les perméabilités entre la dimension éthique et la dimension esthétique des pratiques urbaines, entre les dimensions socio-politiques de l’agir en public et la (dé)stabilisation des effets de sens de l’environnement urbain dans une expérience située. Un des enjeux non secondaires de cette étude est également de questionner des liens entre les interactions observées et les conditions de déploiement de l’enquête in situ.