Languages and Meaning of the City
Respect for / in the City: Practical Confrontations and the Vulnerability Of Urban Identities
Pierluigi Basso FossaliThe city is a grid of “respects” constantly subjected to the dynamics of inclusions/exclusions (subjects) and introductions/deconstructions (objects). These dynamics are regulated by institutions whose jurisdiction should be tacitly respected as the normative horizon of the local syntactic constructions of intersubjective respects. We propose to assume the notion of respect as the public negotiation of the legitimacy of identity existence concerning both people and things. The city presents itself as the place where each cultural entity that inhabits it claims its own ethos, namely a right to self-presentation, while recognizing the need to respect the common ground of a settled dialogue or confrontation. Respect is at once attributive (being respectable), transitive (respecting the other), reflexive (respecting oneself), reciprocal (respecting each other), up to the middle voice (passive and active diathesis at the same time) of the beneficial factitivity of the formula “to command respect”. The grammar of respect is a platform for reducing inter-identity tensions through procedures as well as a solicitation to individual responsibility when the institutional framework is not sufficient or when it falters in the face of uncontrollable phenomena. Our objective is to observe, through a case study, the grammar of respect solicited on two sides: aesthetic and synchronic: according to the polemology of decorative styles in the city (institutional decoration and dissident inscriptions); ethical and prospective: according to the anticipation of regulatory procedures and individual/collective responsibilities in the face of exceptional events or risky practices.
Le Respect De/dans La Ville: Confrontations Praxiques Et Vulnérabilité Des Identités Urbaines
Pierluigi Basso FossaliLa ville est une trame de “respects” soumis constamment aux dynamiques d’inclusions/exclusions (sujets) et d’instaurations/déconstructions (objets). Ces dynamiques sont réglées par des instances institutionnelles dont la juridiction devrait être respectée de manière tacite comme horizon normatif des constructions syntaxiques locales des respects intersubjectifs. Nous proposons d’assumer la notion de respect comme la négociation publique de la légitimité d’existence identitaire concernant à la fois les personnes et les choses. La ville se présente alors comme le lieu où chaque instance qui l’habite réclame son propre éthos, à savoir un droit à la présentation de soi, tout en reconnaissant la nécessité de respecter le terrain commun d’une confrontation réglée. Le respect est à la fois attributif (être respectable), transitif (respecter l’autre), réflexif (se respecter soi-même), réciproque (se respecter mutuellement), jusqu’à la diathèse moyenne (passive et active en même temps) de la formule factitive-bénéficiaire “se faire respecter”. La grammaire des respects est une plateforme de réduction des tensions inter-identitaires à travers des procédures ainsi qu’une sollicitation à la responsabilisation individuelle quand le cadre institutionnel n’est pas suffisant ou qu’il vacille face à des phénomènes incontrôlables. Notre objectif est d’observer, à travers un cas d’étude, la grammaire des respects sollicitée sur deux versants : esthétique et synchronique : selon la polémologie des styles décoratifs dans la ville (décor institutionnel et inscriptions dissidentes) ; éthique et prospectif : selon l’anticipation de procédures règlementaires et de responsabilités individuelles/collectives face à des événements exceptionnels ou à des pratiques à risque.